Comment prendre des décisions ou proposer des solutions ?

Au début de ma carrière, j'ai appris une chose très importante qui m'a toujours servi et me sert encore maintenant.

Savez-vous quel est le point commun entre toutes les personnes ayant des responsbilités (manager, patron, responsable de service, etc) ?

Et bien, toutes ces personnes sont payées pour « décider » de la meilleur solution à apporter à un problème.
Or, ils n'ont pas toujours tous les éléments pour prendre leur décision. De plus, il peut arriver qu'ils ne soient pas les mieux placés pour trouver les solutions : manque de temps, non spécialiste du domaine, ...
C'est pour ces raisons, entre autre, qu'ils ont des collaborateurs qui sont eux des spécialistes et dont le temps de travail doit servir à produire mais également à trouver des solutions.

A chaque problème, il n'y a rarement qu'une solution : il en existe souvent plusieurs plus ou moins adaptées à l'environnement. Le rôle du responsable est de décider, de trancher et de choisir la solution la plus pertinente en fonction du contexte.

Tous les employés d'une société ont des problèmes à résoudre à leur niveau. Si vous apportez vos problèmes à votre responsable en plus des siens et que vous ne lui apportez pas une liste de solutions, il y a de grandes chances qu'il ne vous accueille pas à bras ouverts et avec le sourire.

Quelles sont les questions à se poser avant d'aller voir son responsable avec un problème ?
- Quel est le problème ?
- Quelles sont les causes du problème ?
-Quelles sont les solutions possibles ?
- Quelle est la meilleure solution ?

Quel est le problème ?
Cette question vous paraît peut-être inutile mais elle a une grandre importance. Un problème bien posé, c'est déjà la moitié de la solution. J'ai souvent assisté à des réunions pour discuter de problèmes que nous n'avions pas identifié réellement .

Quelles sont les causes du problème ?
Face à un problème, nous avons tendance à agir sur les conséquences et à ne pas en traiter les raisons profondes . C'est comme mettre de la peinture sur de la rouille.
Pour exemple, j'ai déjà été témoin de situation où suite un bug entraînant des erreurs au sein d'une base de données, les personnes du service corrigeaient les erreurs générées mais ne prenaient pas le temps de retifier le bug.

Quelles sont les solutions possibles ?
Nous avons souvent l'habitude de chercher des solutions immédiates en prenant en compte notre façon de voir les choses. Cette méthode nous limite sans nous apporter une vision claire des solutions : il vaut mieux prendre du recul, voir le problème sous différents angles, en parler avec d'autres personnes, etc

Quelle est la meilleure solution ?
Une fois les différentes solutions envisagées, il faut peser le pour et le contre puis proposer les deux ou trois solutions les plus pertinentes à votre responsable. Evidemment, si c'est vous le décideur, vous pouvez décider vous-même quelle solition sera prise.


"Un problème sans solution est un problème mal posé." Albert Enstein

Leçon d’économie pour les enfants et les plus grands

Tiré du livre de Jim Rohn « Stratégies de prospérité »

L’idée est d’apprendre à nos enfants comment marche l’économie en partant de l’exemple d’un enfant « Jean » souhaitant acheter une boîte de savon de deux euros pour la revendre à sa voisine « Madame Lachance » pour trois euros.

Vous trouverez ci-dessous l’extrait du livre mais j’ai changé quelques éléments :

Jean se rend chez Madame Lachance qui vit près de chez lui et frappe à sa porte. Madame Lachance lui répond.

Jean lui dit alors : « Bonjour, madame Lachance ! J’ai avec moi une boîte de savon et désire vous la vendre. Ma mère l’emploie ainsi que beaucoup d’autres personnes que je connais. Vous devriez vraiment l’essayer aussi. Il ne vous coûtera que trois euros, et comme je suis votre voisin je pourrai m’occuper de vous et vous en procurer régulièrement. Qui plus est, en achetant ce savon, vous aurez encouragé un enfant. »

Madame Lachance lui répond : « Jean, j’apprécie le fait que tu sois venu chez moi, et je crois sincèrement que ton produit est bon, mais je dois t’avouer que j’ai déjà beaucoup de savon. »

Jean rétorque en s’avançant : « Puis-je quand même entrer voir ce qu’il en est. »

Madame Lachance, s’apercevant alors qu’aucune objection ne peut arrêter Jean, lui dit : « D’accord, j’accepte d’être l’une de tes clientes. »

Jean, tout content, rentre chez lui et dit à ses parents : « J’ai trois euros à dépenser. »

Ceux-ci lui répondent alors : « Si tu dépense tes trois euros, tu ne seras plus en affaires ».

« Ah ! dit jean, un peu déçu. Je comprends ce que vous voulez dire. »

Ensuite, ses parents lui explique les choses comme suit : « Premièrement, tu dois te mettre de coté deux euros, puis les investir dans une autre boîte de savon. Tu ne dois pas dépenser ton capital. Tu dois le garder. »

Jean finit par dire : « D’accord, je mettrai deux euros de coté pour garder mon commerce et je continuerais à faire un euro de profit. Mais j’ai le droit de dépenser mon euro de profit, n’est-ce pas ? »

Ses parents lui répondent : « Si tu dépenses tout ton profil, ton affaire ne progressera pas et tu auras des problèmes. Pour commencer, tu dois payer l’impôt. Puis tu peux faire un don pour ceux qui ne peuvent pas subvenir à leurs besoins. »

Jean répond : « Et maintenant est-ce que je peux dépenser le reste ? »

Les parents : « Non pas encore, il faut mettre quinze cents de ton euro de profit pour augmenter ton capital. Si tu mets de coté quinze cents sur ton euro de bénéfice, tu auras un jour assez d’argent pour acheter deux boîtes de savons au lieu d’une. »

« Ah ! Bien sûr ! » (Jean commence à comprendre.) « S’il m’est possible d’acheter deux boîtes au lieu d’une seule, j’économiserai un trajet et vendrai plus de boîtes de savon. »

Ensuite, il convient de lui expliquer que certaines entreprises demandent moins cher lorsqu’on leur achète deux boîtes au lieu d’une seule et qu’au lieu de vendre une boîte à deux euros, elles vont peut-être vendre deux boîtes pour seulement 3.80€.

Jean est tout excité : « Fantastique ! s’exclame-t-il. Et lorsque je les revendrai, je pourrai faire encore plus de profit ? »

« Oui, lui répondent ses parents. Tout le monde peut augmenter soon capital. Et si l’entreprise peut ainsi vendre deux boîtes à la fois, elle économise un déplacement et quelques coûts, et peut garder quelques sous ou en faire cadeau à madame Lachanche dans le but de l’inciter à acheter deux boîtes de savon au lieu d’une seule. »

Jean dit : « Hé, c’est super ! Et maintenant, est-ce que je peux dépenser le reste de mon profit ? »

« Non. Il te reste encore une chose à faire : faire profiter ton argent en autorisant une banque à le prêter. »

« Comment cela fonctionne-t-il ? »

Ses parents lui expliquent : « tu dois prendre quinze cents et les déposer dans une banque. Celle-ci te donnera une certaine somme d’argent en récompense du fait que tu lui as permis de louer ton argent. Ils appellent cela de l’intérêt. »

« Pourquoi est-ce qu’une banque voudrait faire ça ? »

« Parce que certains projets, la construction d’un gros immeuble ou d’une manufacture par exemple, exigent plus de capital que pourrait en avoir une seule personne ; d’où qu’il existe un système qui permet à tous d’investir leur argent en le prêtant à une banque qui elle aura alors suffisamment d’argent pour le prêter à de grands projets. Ce système crée des emplois et aide tout le monde. Pendant ce temps-là, la banque te paiera pour l’utilisation de ton argent. »

« Est-ce que je pourrais ravoir mon argent ? »

« Bien sûr, tu peux toujours récupérer l’argent que tu déposes. »

« Cela semble pas si mal. Maintenant, est-ce que je peux dépenser ce qui me reste ? »

« Oui maintenant, tu peux »

Jim Rohn est considéré comme un philosophe des affaires. Il a inspiré des personnes comme Anthony Robbins et Mark Victor Hansen. Ses enseignements sont basés sur les principes énoncé dans la Bible. Son style nous aide à trouver une motivation.

1/4 des fortunes françaises proviennent du secteur de la Distribution



« La discipline est le pont entre les objectifs et les accomplissements. » Jim Rohn

Le théâtre au service de la communication

La communication peut avoir une incidence sur notre vie (positive ou négative). Comme toute action, la communication entraîne une réaction sur notre environnement. De ce fait, il est préférable de la maîtriser du mieux possible.

Je vous propose ci-dessous le commentaire de Roland Thimonier dirigeant de la société YAKA conseil (Cabinet spécialisé dans le conseil et de la formation dans les domaines de la Vente, du Management et de la Prise de Parole) sur la formation et le théâtre.

Pourquoi aussi souvent les mots « formation » et « théâtre » sont ils associés ?

Le théâtre il est pratiqué par des comédiens.

Comédien : « Personne dont la profession est d'interpréter un personnage, de jouer un rôle » et si l’on a l’esprit un peu plus pervers voici une autre définition « Personne qui, dans des vues intéressées, feint des passions et des sentiments qu’il n’a pas ». Ici l’on voit que l’on se rapproche déjà de certaines techniques de ventes à bases de persuasion, de légères manipulations (ne soyez pas offusqué, regardez la réalité). Méthodes qui nous amènent vers l’enseignement de ces techniques, cela s’appelle de la Formation.

La Formation : « Période d'éducation durant laquelle le stagiaire apprend des connaissances ». Vous commencez, je pense a mieux voir le parallèle entre les deux mondes. Dans les deux cas il faut apprendre puis restituer. Et comme nous sommes dans un monde où la communication, la forme, a pris le pas sur le fond, il est nécessaire de restituer dans les deux dimensions qui nous permettent de communiquer.
- Le verbal, avec toutes les techniques de diction, d’intonation, de phrasé, de port et de modulation de la voix… qui sont les bases du théâtre mais aussi les outils du formateur et par la suite les plus du stagiaire.
- Le non verbal, de manière à ce que notre corps exprime ce que dit notre voix et non l’inverse. Un bon comédien serait-il dans l’idéal un Mime qui parle. Et tout message qu’un formateur doit faire passer à ses stagiaires est exprimé aussi bien par son corps, son attitude, son regard que par les mots qu’il prononce. Croirez-vous un formateur qui vous enseigne la motivation et le dynamisme si lui-même est mou et avachi ?

Alors dans notre vie professionnelle où s’arrête le naturel, où commence la comédie voir la manipulation. Mais ne suis-je pas moi-même en train de vous manipuler en vous faisant croire que la vie n’est que théâtre ?
Bonne Réflexion.
Roland Thimonier



"Nous voulons de la vie au théâtre, et du théâtre dans la vie." Jules Renard

Merci à Roland Thimonier

Comment atteindre la prospérité ?

"Stratégies de prospérité"

Le livre de Jim Rohn est très motivant et il est facile à lire (trois soirs entre 21h et 23h). Il nous guide sur le chemin de la prospérité (du bon sens, rien que du bon sens).

Le grand principe de ce livre est la "Discipline". Sans discipline vous n'arriverez pas atteindre vos objectifs. Vous devez agir avec persévérance si vous voulez avancer dans la vie.

Il n'y a pas de miracle (Jim Rohn fait souvent référence à la Bible), il faut de la discipline et de la volonté : travailler dur à sa vie et pas seulement à son travail. Vous pouvez travailler dur toute votre vie à votre travail sans pour autant atteindre la prospérité. De même quand il dit "travailler dur", il indique également qu'il faut le faire intelligement en gérant son temps. Le temps est le même pour tout le monde : "riche" et "pauvre". C'est pour cette raison qu'il faut l'optimiser (être plus productif).

Vous apprendrez aussi que l'important n'est pas d'atteindre des objectifs mais le chemin parcouru. Je me suis souvent demandé comment un homme comme Bernard Tapie pouvait rebondir. Et bien, son secret vient probablement de là. Donnez un million à une personne ordinaire, il y a de grandes chances pour qu'elle dilapide cette somme avec le temps. Maintenant, prenez un millionaire qui a réussi et retirez lui tout son argent : il y a de grandes chances pour qu'il le gagne à nouveau assez rapidement.

Les étapes de la prospérité de Jim Rohn sont :
- Définir des objectifs,
- Apprendre et agir,
- S'occuper de ses finances,
- Gérer son temps,
- Développer des relations de qualité.

C'est un livre à lire et sûrement à relire où nous apprenons un tas de choses sur le développement personnel.

"La prospérité est un état qui ne connaît pas le repos." Sénèque

Comment échouer sur un projet ?

Il y a quatre ans avec ma femme, nous avons décidé de nous lancer dans un joli projet de construction de maison. Vous trouverez dans cette histoire toutes les erreurs à ne pas commettre dans la réalisation d’un projet .

Ecouter le besoin du client
Pendant la phase d’étude, nous expliquions au constructeur comment nous envisagions notre maison. Le constructeur concrétisait nos idées sur plan pour ensuite réaliser un devis. Cette phase a duré environ deux mois. Nous avons reçu une dizaine de plan qui n’étaient pas conformes à nos souhaits. Au final, nous avons réalisé une partie des plans et nous avons demandé directement un Rdv avec le dessinateur du constructeur.

Rédiger le contrat sans erreur
Une fois d’accord sur les plans et le contenu du contrat, le constructeur a rédigé le permis de construire en notre nom. Après lecture, nous nous sommes aperçu qu' un grand nombre d' erreurs grossières jalonnaient le document ; la plus drôle (et la plus légère aussi) était que l’ adresse de la maison n’était pas la bonne ...

Vérifier et valider les détails techniques
Pour notre maison, nous souhaitions un chauffage au gaz de ville. Le commercial nous avait assuré que le réseau de gaz passait juste devant notre future maison et que cela ne posait aucun problème, ce que nous ne pouvions vérifier, ne disposant d' aucun document de propriété. Il nous a même signé un papier pour obtenir un prêt spécifique auprès de GDF. En cours de la construction, Gaz de France nous signalait que le réseau de gaz s' arrêtait 100 mètres avant notre terrain, pas 2 ou 3 comme le commercial l' affirmait . La différence financière n’est pas négligeable...

La main d' oeuvre la moins chère n' est pas la moins coûteuse
Notre constructeur, pour augmenter sa marge, "tirait les prix vers le bas" et il faisait travailler certains artisans qui n' avait pas pour préoccupation de rendre un travail de qualité . Trois artisans des artisans qui ont travaillé à la construction de notre maison ont finalement "déposé leur bilan". Le constructeur a été obligé de trouver d’autres artisans dans l’urgence. Dans ce cas, les tarifs sont souvent peu négociables .

Conserver tant que possible la même équipe projet
Pendant la construction, nous avons eu six conducteurs de travaux. Suivi de chantier ??

Rectifier les erreurs quand elles apparaissent
Un des nombreux conducteurs de travaux avait l’habitude de nous dire quand nous lui faisions une remarque : « Quand vous achetez une voiture, vous n’allez pas sur la chaîne de montage pour savoir comment elle est réalisée. »

Toujours écouter son client
Il faut toujours écouter son client même s’il a tort et essayer de le comprendre. Il faut garder une communication et éventuellement lui expliquer ses erreurs. Cela permet de ne pas recevoir de courrier en recommandé.

Pour finir, le construction s’est terminée avec quatre mois de retard (nous avons fixé nous-même la date de livraison). Le constructeur nous a payé des pénalités pour ce retard . Si vous voulez réussir vos projets, vous pouvez suivre ces conseils :
  • Ecouter le besoin du client,
  • Rédiger le contrat sans erreur,
  • Vérifier et valider les détails techniques,
  • Le moins cher n’est pas le moins coûteux,
  • Conserver tant que possible la même équipe projet,
  • Rectifier les erreurs quand elles apparaissent,
  • Toujours écouter son client.

"La science des projets consiste à prévenir les difficultés de l'execution." Vauvenargues

Diagramme de conflit ou Evaporating Cloud


Suite à mon message sur «Comment résoudre un conflit», je vous propose un autre exemple sur le même thème, qui a été réalisé par Joël-Henry Grossard (Conseil en Direction d'Entreprise auprès de dirigeants de PME/PMI tous secteurs). Vous pouvez visiter son blog sur la Théorie des contraintes


"Le diagramme de conflit a pour objet d'apporter une réponse, sans compromis, à un conflit entre deux propositions exclusives l'une de l'autre (s'excluant l'une l'autre) D et D', supposées permettre d'atteindre le même objectif O, telles que si D est vrai alors D' ne peut pas être vrai : il n'y a pas de compromis possible.
Il repose, sa lecture se faisant de gauche à droite, sur la "logique nécessaire" exprimée par une phrase du type "Pour obtenir O (l'objectif), nous devons avoir B (la condition nécessaire ), et pour avoir B, nous devons avoir D, (le pré-requis).
L'autre branche de cet arbre particulier se lit "Pour obtenir O (l'objectif), nous devons avoir C (la condition nécessaire), et pour voir B nous devons avoir D' (le pré-requis).

Je vous propose un diagramme de résolution de conflit sur un thème analogue que j'ai construit pour l'occasion.
»



D correspond à la proposition « Augmenter les salaires en fonction des performances de chacun »,
D’ correspond à la proposition « Augmenter les salaires uniformément en fonction de l’inflation ».

« La meilleur façon d’apprendre est de résoudre des problèmes. » Arthur Koesther