Un projet vu autrement

inspiré par un dessin de David Sibbet : Visual Meeting

Les bugs se cachent dans la simplicité !


Avez-vous déjà constaté ce phénomène ?
Un traitement fonctionne depuis plusieurs mois et puis un jour, il s'arrête à cause d'une erreur. Vous regardez et analysez ce dysfonctionnement pour constater que l'erreur provient d'un bug sur un traitement relativement simple.

Pourquoi ces bugs existent-ils ?

Les développeurs vont porter plus d'attention aux traitements plus complexes et passer rapidement sur des choses plus basiques. Malheureusement, les bugs ne font pas la différence.
L'autre raison concerne des événements qui ne devraient logiquement pas se produire. De ce fait, ils ne sont pas pris en compte correctement au niveau du développement et des tests.
Exemple : un CA mensuel négatif



J'ai répertorié une petite liste (non exhaustive) des bugs les plus courants :
-         la division par zéro,
-         les données non conformes dans l'interface d'une fonction,
-         le dépassement d'entier (calcul donnant un résultat supérieur à la limite autorisée),
-         la fuite de mémoire,
-         la recherche d'une information inexistante,
-         les tests avec les opérateurs logiques OR, AND

C'est peu de chose à régler, mais c'est agaçant !

Et vous, avez-vous constaté d'autres bugs qui pourraient alimenter cette liste ?

Vis mon job !

Le week-end dernier, je suis allé à la Fnac pour acheter quelques cadeaux pour Noël. Ce fut un véritable bonheur car je n’étais pas le seul à avoir eu cette bonne idée.
Je n’écris pas ce billet pour vous détailler mes achats de Noël ou me plaindre de l'affluence à la caisse mais pour vous décrire un exemple de management.

Au service de retrait des matériels, le Directeur du magasin s’affairait pour aider ses collaborateurs à fournir les achats de ses clients. Il n’était pas dans son bureau à compter les euros qui tombaient dans la caisse, ni à se balader dans les allées du magasin (elles étaient déjà bien chargées) pour vérifier que tout se passait bien. Non, il était "au fourneau" avec son équipe pour répondre au flux des clients.

Les bénéfices de cette implication sont multiples :
-         Elle augmente la crédibilité du directeur auprès de ses collaborateurs,
-         Elle motive les collaborateurs (tout le monde est la tâche),
-         Elle permet de se mettre au contact direct des clients.

Les managers doivent par moment prendre des risques et s’exposer vis-à-vis des clients mais également de leur équipe. Je crois que de temps en temps, il faut savoir sortir de son bureau et participer à l’activité, même si ce n’est pas le domaine dans lequel on excelle.



Pour en revenir à mon Directeur de la Fnac (de Nantes), j’espère le revoir au service SAV après les fêtes. Ainsi, il pourra avoir un "retour direct" sur les problèmes de ses clients.

"Rien n'est si contagieux que l'exemple." François de La Rochefoucauld

Les « Best Practices » sont-elles "la bonne pratique" ?


En informatique, les « best practices » sont un ensemble cohérent de descriptions de processus permettant d’'assurer des services de qualité vis-à-vis des utilisateurs du système d'’information.

Vu comme cela, nous pouvons dire en effet qu'’il serait dommage de ne pas les appliquer. Elles permettent de normaliser et de rationaliser des processus pour obtenir un même niveau de qualité quelle que soit la demande.

En revanche, pouvons-nous les appliquer dans tous les sociétés quel que soit le contexte ?
Pour ma part, je ne suis pas certain car leur mise en place demande un investissement important sans garantie de résultat. Chaque entreprise a sa propre culture et il est possible que la "greffe" ne prenne pas.
Pour des structures de taille moyenne ou petite, ces bonnes pratiques peuvent rajouter des lourdeurs et une moindre réactivité pour les utilisateurs. Le service rendu sera certainement de qualité mais l'’utilisateur sera peut-être mécontent du service rendu en raison de délais trop longs.
Elles ont été établies pour répondre de manière générale à la problématique de gestion des systèmes d’'information. De ce fait et à mon sens, il faut les prendre pour ce qu’elles sont  et il faut les connaître et les appliquer (ou non) en fonction de votre contexte particulier.

L'’utilisation de ces bonnes pratiques ne doit pas nous obliger à ne pas réfléchir à d’'autres solutions plus adaptées.

Il ne faut pas également oublier que les sociétés de service ont tout intérêt à promouvoir ces bonnes pratiques pour offrir par la suite d’'autres services comme l'’infogérance, par exemple.
Plus les processus informatiques seront standardisés, plus ils seront faciles à externaliser.



Les entreprises doivent être de plus en plus réactives face à leur marché et doivent se différencier de leur concurrence pour survivre. L'’application des bonnes pratiques ne doit pas diminuer ou supprimer l’'agilité du SI.

Alors, les bonnes pratiques, oui mais en bonne intelligence.

"Personne n'est inutile en ce monde lorsque nous allégeons le fardeau de quelqu'un d'autre." Charles Dickens

Manifeste contre la crise - Livre Florent Fouque

La méthode clé en main pour retrouver la chemin de la croissance et c'est gratuit !



Pour ne rien vous cacher, je ne l'ai pas encore lu mais j'avais apprécié son premier livre. D'ailleurs, vous pouvez retrouver l'interview de Florent FOUQUE sur son livre à l'adresse suivante : http://fthomas-sysinfo.blogspot.com/2009/11/la-decouverte-du-lean-six-sigma.html


Etes-vous plutôt “rat” ou “vieil homme” ?


 
En regardant cette image, nous pouvons percevoir au premier regard soit un rat soit un vieil homme ; il en va de même dans bien des situations du quotidien...

Il y a quelques temps, j’avais un problème à résoudre pour mon service. Une solution était envisageable mais celle-ci ne me plaisait pas complètement. J’avais le sentiment que je passais à coté de quelque chose sans savoir quoi.

Après plusieurs aller-retours sur mes hypothèses, je restais malgré moi fixé sur ma solution initiale. J’ai donc décidé d’expliquer mon problème et ces détails à une autre personne pour voir si elle n’avait pas une VISION différente de la mienne. Bingo!

Mon interlocuteur est tombé sur le détail qui me permettait de changer sensiblement ma solution pour qu’elle devienne une solution plus pertinente.

Cette image “du Rat et du Vieil homme” illustre assez bien le fait que nous avons chacun notre façon de voir les choses. Si quelqu’un vous signale un détail particulier sur un problème, il peut vous faire voir les choses autrement.

Autre exemple : Combien de carrés voyez-vous ?


Si vous en comptez 16, c'est bien mais vous pouvez en compter plus. Vous pouvez donner votre réponse en laissant un commentaire.

"La philosophe et la bière, c'est la même chose, Consommées, elles modifient toutes les perceptions que nous avons du monde." Dominique-Joël Beaupré

Quelle importance stratégique la direction accorde-t-elle aux DSI ?


Selon une étude menée par le cabinet Vanson Bourne, 30% des DSI françaises ont le sentiment que leur direction n'accorde que trop peu d’importance stratégique à l’informatique.

10% - Une importance pas stratégique du tout
20% - Une importance peu stratégique
37% - Une importance très stratégique
33% - Une importance fondamentale pour le succès de l’entreprise
(Chiffres tirés de l'étude - Vanson Bourne)

Pourquoi les DSI ont-elle cette perception ?

Je pense que c’est d’abord lié à leur propre perception. Les DSI considèrent qu'elles sont une fonction support de l’entreprise comme les ressources humaines, le juridique, etc. Elles répondent aux  besoins des autres fonctions. De ce fait, elles ne sont pas les moteurs de la croissance de l’entreprise. D’ailleurs dans le domaine de l’informatique, nous parlons souvent d’alignement des services IT à la stratégie de l’entreprise. Les départements informatiques essaient de suivre avec plus ou moins d’agilité et de souplesse l’évolution de l’entreprise.
Même si la ressource informatique peut être un formidable levier de croissance pour les entreprises, elle en a rarement l’initiative et elle reste un moyen pour atteindre un objectif.

L’autre point à noter est que l’informatique devient stratégique quand un dysfonctionnement bloque une partie ou toute une activité de l’entreprise. Elle devient une ressource dont nous constatons alors qu'elle est indispensable ; un peu de la même manière que quand nous subissons une coupure électrique à notre domicile, nous nous apercevons de l’importance de la distribution de l’électricité considérée par ailleurs comme un service banal, lorsque tout se passe correctement.

"L'homme ne voit la nécessité que dans la crise." Jean Monnet

Alors, d’un côté les DSI rendent des services indispensables mais qui sont devenus aussi ordinaires que l’accès au réseau et de l’autre côté, les DSI manquent d’esprit d’initiative pour être des moteurs de croissance.

Les conséquences de cette image sont que les directions donnent aux DSI des objectifs de réduction de budget et d’effectifs.



Pour changer cette situation, les DSI devront développer leur potentiel créatif, leur esprit d’initiative et leur communication. Les DSI devront être persévérant car pour changer une image, il faut du temps.

"Toutes entreprises ont besoin d'une stratégie pour que leurs salariés sachent ce qu'ils ne font pas." Scott Adams

Rendez-vous indispensable !

 « Environ 25% des emplois seront délocalisés d'ici 20 ans » Alan S. Blinder

Si cette prévision se réalise, le marché de l'emploi va devenir encore plus compliqué. L'une des idées pour changer cette tendance et pour conserver votre employabilité (quel joli mot !) est de se rendre indispensable.




"Les cimetières sont remplis de personnes indispensables" : tout le monde connait cette phrase qui nous rappelle justement que personne n'est indispensable au sein d'une entreprise ou d'un organisme quelconque. Il n'y a pas plus vrai et on le constat régulièrement, tout n'est qu'une question de temps (et de complication) quand une personne « importante » d'un système doit être remplacée.

« Se rendre indispensable » a une connotation péjorative car cette notion est synonyme de rétention d'informations, d'esprit fermé, etc.


En vous disant d'être indispensable, en fait, je vous suggère de développer votre esprit d'initiative.

Pour survivre une entreprise a besoin de se différencier, d'innover, de communiquer et de développer de nouveaux marchés pour avoir toujours une longueur d'avance sur ces concurrents. Soyez donc "votre propre entreprise" et vous deviendrez indispensable dans votre métier.

Ainsi :
  - Formez-vous,
  - Développez votre esprit d'initiative,
  - Développez votre créativité,
  - Communiquez,
  - Rendez-vous visible,
  - Cultivez votre image de marque,
  - Remettez vous en cause,
  - Développez votre réseau,
  - Dépassez vos peurs et prenez des risques,
  - Ecoutez réellement vos collègues,
  - Soyez ouvert aux changements,
  - Cherchez à vous améliorer sans cesse et à être plus efficace,
  - Prenez du recul sur vos activités et réfléchissez...





Appuyez sur tous les boutons ! - livre



Le mot d'ordre de ce livre est "l'esprit d'initiative". Si vous voulez réussir dans votre vie professionnelle ou privée, il faut mettre de côté vos peurs et vous lancer. Faites comme les scientifiques qui essaient des choses (qui appuient sur des boutons) et qui en tirent des conclusions pour avancer dans leurs recherches.

Seth Godin nous explique dans son livre que l'homme pressé sur la couverture, c'est nous, un homme optimiste et enthousiaste, toujours prêt à essayer de nouvelles choses. 
Pour mettre cet homme à mon image, je l'ai un peu adapté :


A vous de jouer ! et merci Seth Godin pour ce manifeste.

Comment réduire son budget ?

L'un des challenges des DSI concerne le budget. Et depuis quelques temps, le mot d'ordre est d'être toujours plus performant avec des moyens réduits.
Cet objectif est à mon sens dangereux car l'informatique doit soutenir le développement de l'entreprise. En réduisant les moyens IT, le système d'information va devenir un frein à la progression de l'entreprise. Il faut être conscient que l'IT est de plus en plus en contact direct avec les clients et les prospects. C'est comme si un patron décidait de réduire le nombre de commerciaux pour faire des économies. Cette décision serait "le début de la fin."

Vous me direz : "D'accord mais ma priorité pour 2012 est de faire plus avec moins ; alors, comment faire ?"
Il existe évidement quelques pistes pour réduire la facture. Pour cela, il faut distinguer les différents types de frais qui constituent les budgets :
  • les coûts (les coûts sont les frais dont nous ne pouvons pas nous passer ; exemples : loyers, électricité, etc)
  • les dépenses (les dépenses sont les gaspillages qui n'apportent aucune valeur ; exemples : abonnement à un magazine, achat de nouveaux disques pour la messagerie, etc)
  • et les investissements (les investissements correspondent aux frais de l'innovation ; exemples : les projets, la formation, etc).

En répartissant de cette manière vos frais, vous allez pouvoir trouver quelques sources d'économie dans le chapitre « Dépenses ». Dans les autres catégories, il vous faudra être innovant pour faire plus avec le même budget. En ce qui concerne les coûts, vous pouvez les réduire mais vous ne pourrez pas les supprimer.

D'autres pistes peuvent être également envisagées :
  • La bureaucratie : éliminer les reporting et les réunions inutiles,
  • La qualité : plus vous allez améliorer la qualité moins vous aurez à dépenser pour le support,
  • La vente de service : si vous avez une expertise pointue, essayez de la vendre (ex : Gestion de projet = proposer des formations ou Datacenter = vendre de l'hébergement)


Et vous, avez-vous des idées à partager ?

« Ne gardez pas vos idées pour vous. Partagez tout ce que vous savez, vous en apprendrez d'autant plus. » Paul Arden

Who's Who



"Le management est l'art de prendre des décisions à partir d'informations insuffisantes." Roy Rowan

Faites comme Ducros : Décarcassez-vous !

La démarche commerciale est un investissement en temps et en argent. La prospection demande énormément de temps et d’énergie. Le processus de ventes entre le premier contact et la vente peut demander plusieurs mois. De même que pour obtenir un nouveau marché, vous allez peut-être réduire votre marge en baissant vos prix.

Tous ces efforts pour obtenir de nouveaux clients poussent logiquement à protéger son investissement. Quand vous avez un client, vous avez tout intérêt à le conserver et à le bichonner pour qu’il vous soit fidèle.

Malheureusement, trop de vendeurs se contentent de vendre puis passent à un autre client. Vous devez être responsable de votre vente et de ce que vous avez vendu. Si quelque chose ne va pas, c’est à vous d’apporter des solutions même si ce n’est pas de votre responsabilité.

Si tout ne se passe pas comme prévu dans la réalisation de votre prestation (ce qui arrive), il faudra faire votre maximum pour arranger les choses. Votre client vous en sera reconnaissant et votre crédibilité ne sera pas entachée sauf si le même problème se renouvelle.




« La vente est une affaire de séduction. Quand vous invitez une amie à dîner, vous n’allez pas chez McDo. »

Who's Who



Les clients achètent pour gagner en confort, ou pour résoudre un problème, ou pour les deux à la fois.

Productivité et développement informatique

Régulièrement, j’entends dire qu'il faut améliorer la productivité des informaticiens mais pouvons-nous parler de productivité pour le développement de logiciels ?
Pour pouvoir répondre à cette question, il est nécessaire de définir les notions de productivité et de développement logiciel.

La productivité du travail est un ratio calculé sur le nombre de réalisations produites par rapport au nombre d'unités de temps effectués pour ces réalisations.

Pour le développement logiciel, nous pourrions avoir :
  • le nombre de lignes de code développées en une heure
  • le nombre de fonctions développées en une journée
  • etc

Ces ratios peuvent en effet être intéressants mais ils restent assez limités car ils ne prennent pas en compte la notion de qualité ni celle de la valeur. Nous pouvons voir la valeur sous différents aspects comme la valeur de l'unité de temps (exemple extrême : coût d'un développeur en Inde par rapport un développeur à Paris) ou la valeur des fonctions développées pour l'utilisateur.

De plus, le développement ne se résume pas à écrire des lignes de codes. Un développeur devra réfléchir un minimum en termes de réutilisation, d'optimisation et de robustesse pour réaliser la fonction qui lui est demandé. Il devra également documenter son code (quelle est la norme?) et faire quelques tests pour s'assurer du bon fonctionnement de son code.

Si nous réfléchissons à ces tâches, nous pouvons constater que nous ne sommes pas dans un environnement vraiment adapté pour mesurer la productivité. Le développement logiciel est plus proche de l'artisanat que de la production de masse où la division du travail et la spécialisation sont reines.

C'est pour ces raisons que je préfère parler d'efficacité que de productivité pour l'informatique. Les éléments de mesure pour contrôler l'efficacité du développement sont la qualité, le coût et le délai.
Si l’objectif d’augmenter la productivité est d’améliorer les délais, je pense que pour le développement, il faut s’orienter vers d’autres voies.
Pour améliorer les délais de développement (et non la productivité), il existe quelques pistes :
  • éviter le multitâche : même si la génération Y (salariés nés entre 1982 et 2001) excelle dans ce domaine, le multitâche est une source de temps gaspillé. Le fait de passer d'un dossier à l'autre est une perte de temps. A chaque changement, il faut se remettre en mémoire où nous en étions.
  • éviter de multiplier les interactions entre les individus. Plus il y aura d'interactions entre les développeurs, plus il y aura de pertes de temps et d'incompréhensions. Les développeurs doivent être responsables de bout en bout de leurs développements.

    Ou utiliser les principes de la chaîne critique (voir : Comment respecter les délais sur un projet ?)

Et vous, quelles sont vos méthodes ?

"Le travail est si bien divisé que l'un travaille et que l'autre récolte." Lanza Del Vasto

Who's Who



"Quelqu'un m'a dit un jour qu'améliorer la rentabilité d'une entreprise peut se faire de deux manières. La première consiste à réduire les coûts et la seconde, à augmenter le chiffre d'affaires (en maitrisant les coûts bien entendu)."  Leen Zevenbergen - extrait de "Brûle ta cravate et danse".



Choisir la bonne carte




"Beaucoup de gens, peu d'idées, et comment faire pour nous différencier les uns des autres." Milan Kundera

Faire renaître la Boîte à Idées

La Boîte à Idées



Voir l'Article de juillet 2009

"Les entreprises qui survivront demain, sont celles qui encouragent la créativité d'aujourd'hui." Maurice Zeldman


Le mouvement perpétuel d’une DSI

Le travail d’une DSI consiste à construire le système d’information de demain tout en faisant fonctionner celui d’aujourd’hui.

Pour concilier ces deux objectifs, nous avons les projets pour construire le futur et la maintenance pour faire fonctionner les systèmes actuels. Ces deux éléments évoluent dans le temps pour passer de l’un à l’autre. Une fois finalisés, les produits ou les services créés par les projets feront partie du patrimoine de la maintenance. Et par ailleurs, les utilisateurs auront de nouveaux besoins. Il faudra aussi lancer de nouveaux projets pour s’aligner sur leurs exigences. Les utilisateurs ne sont pas les seuls à être à la source des projets : contrainte légale, coût élevé de la maintenance, etc

Nous pouvons schématiser ce système par une roue :


L’autre point intéressant dans ce système est de connaître la répartition des coûts d’une DSI entre le fonctionnement du système et les projets et également de suivre cette répartition dans le temps.

De cette manière, vous pourrez voir quelle est la part de votre budget que vous consacrez au futur système et celle que vous allouez à son fonctionnement actuel. Si vous regardez ces données brutes, vous constaterez que votre roue va grossir au fil des années.

Pour voir si cette évolution est saine, il faudrait la comparer avec l’évolution de l’activité de l’entreprise en termes de CA ou de marge. Ces données vous permettront de savoir si votre stratégie créée de la valeur ou non. Les projets que vous engagez devraient vous permettre soit de diminuer ou de maintenir le coût de la maintenance, soit d’augmenter l’activité de l’entreprise.

Et vous, quelle méthode utilisez-vous pour mesurer votre efficacité ?


« Vos investissements d’aujourd’hui seront vos dépenses de demain. »





La pomme est en deuil



Guy Kawasaki vous offre son livre The Macintosh Way.

Agence tous risques

Pour moi, le moyen le plus sûr de réussir un projet est de gérer les risques qui y sont liés. Si nous prenons le triptyque "Coût, Délai et Qualité " (ou exigence) comme critères de réussite d'un projet, le chef de projet devra s'assurer de respecter ces critères tout au long du projet avec une certainement tolérance.
Pour respecter ce triptyque, la difficulté réside dans la prise en charge des liens interdépendants entre ces critères. Si vous augmentez les délais ou la qualité, les coûts vont augmenter. Si vous diminuez le délai, vous augmentez les coûts et/ou la qualité. Etc.



Le seul moyen de maîtriser ces éléments est  de prendre en compte les risques et les opportunités.
Vous me direz que la gestion des risques fait déjà partie des techniques de base pour gérer un projet. C’est vrai mais je pense qu'elle est sous-estimée et sous-exploitée dans les projets. Le “kit de survie du bon chef de projet” dit qu’il faut gérer les risques mais la plupart du temps, nous l’occultons ou nous le faisons à la légère ce qui engendre le faible taux de réussite des projets.
Pour rappel, l’objectif de la gestion des risques d’un projet est de minimiser les risques probables et de maximiser les opportunités potentielles.

Pour minimiser les risques probables, vous pouvez vous poser les questions suivantes :
-         Comment pouvons-nous réduire sa probabilité d’apparition ?
-         Comment pouvons-nous réduire la gravité de ses effets ?
-         Comment pouvons-nous réduire la probabilité des risques non détectés ?

La partie opportunité est souvent oubliée dans la gestion de projet car nous pensons qu’il n’en existe pas. Pour vous faire changer d’avis, je vais vous donner un exemple : si vous gagnez du temps sur une des tâches du chemin critique, comment allez-vous gérer cette opportunité ?

La gestion de projet est un pari sur l’avenir qui comporte des incertitudes donc pour vous assurer contre elles, vous pouvez appliquer sérieusement la gestion des risques.

« J’adore quand un projet se déroule sans accroc. »

Dessiner pour trouver des solutions - Livre

Notre métier d’informaticien consiste à trouver la meilleure solution en termes de qualité, de coût et de délai pour répondre aux problèmes et aux besoins de nos utilisateurs. Pour vous aider dans cette démarche et obtenir le saint Graal, je vous conseille le livre “couteau suisse” de Dan ROAM : "Convaincre en deux coups de crayon".


J’aime assez son idée car elle est en décalage avec notre monde où tout est numérique.
Sa méthode se base principalement sur le dessin et utilise la technique du questionnement par  "Qui/Quoi", "Combien", "Où", "Quand", "Comment" et "Pourquoi".
Trouver des solutions en s’amusant, c’est génial, non ?

 "Des chercheurs qui cherchent, on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche ..."

Les 4 dimensions de la Confiance

A plusieurs reprises sur « Autour du système d'information », j'ai publié des posts qui faisaient référence à la notion de Confiance. Aujourd'hui, je vais essayer de décrire les quatre dimensions qui, selon David Maister, caractérisent la confiance dans une relation (vendeur/acheteur ; responsable/collaborateur).

- La crédibilité : Elle correspond souvent à un savoir-faire mais également à la vraisemblance de ce savoir-faire (exemple : un banquier en short sera peu crédible). Un manager ayant une connaissance technique de son métier sera plus crédible qu'un gestionnaire.

- La fiabilité : C'est la probabilité que présente une personne à respecter ses engagements et ses actions dans le temps. Un commercial qui arrive en retard à un rdv aura une image peu fiable sur le respect de ses engagements.

- L'intimité : C'est un sentiment envers une personne ouvrant la possibilité de se confier et de parler de choses plus personnelles. Parlez-vous d'autres choses que de travail avec vos collaborateurs ?


- Les motivations personnelles : C'est le niveau de vos intérêts personnels dans la relation. La motivation personnelle est plutôt une dimension négative. Plus vos motivations personnelles seront fortes par rapport à l'intérêt commun moins la confiance sera développée.






Vous l'aurez compris : pour développer la confiance dans vos relations,  il faudra montrer votre expertise, respecter vos engagements, développer une relation plus personnelle et pour finir, rechercher l'intérêt commun plutôt que vos ambitions personnelles. La confiance est la clef à quatre dents pour réussir dans les affaires mais également pour le management de vos équipes.

"La confiance ne se réclame pas, elle se gagne." Marc Goldstein

Le cerveau d’une DSI





Un des rôles d’une DSI est de gérer son équipe de manière harmonieuse entre les différents profils qui la composent. J’ai imaginé la représentation simpliste d’une DSI sous la forme d’un cerveau car l’informatique est plutôt un travail intellectuel et qu’une DSI est composée de personnes dont les sensibilités intellectuelles sont différentes (cerveau gauche et droit). Rappel succinct : le cerveau gauche nous sert à la logique et le cerveau droit nous sert à gérer nos émotions.


De la même manière, une DSI peut être décomposée en deux grands pôles : un tourné vers l’ « efficacité » et l’autre vers la « valeur ». Cela ne veut pas dire pour autant que l’un crée de la valeur mais n’est pas efficace ou l’inverse. La production et le développement se trouvent du côté de l’efficacité. Les études, l’assistance à maitre d’ouvrage et le support sont tournés vers les utilisateurs pour leur apporter de la valeur.

De même, j’aurais pu utiliser le terme « Productivité » au lieu d’"efficacité" mais je n’aime pas ce terme pour l’informatique car comme je l’ai évoqué plus haut, l’informatique est avant tout un travail intellectuel dont les règles de productivité ne peuvent pas s’adapter.

« Lorsque deux forces sont jointes, leur efficacité est double. » Isaac Newton

Les différents types de « business model »

Aujourd'hui, les entreprises agissent dans un monde où les règles évoluent. Avant, la part de marché était reine. Plus une entreprise avait des parts de marchés, plus elle pouvait diminuer ses coûts, acheter moins cher ses matières premières et éventuellement augmenter ses prix (en position de leader). Maintenant, la donne a changé : tout va plus vite, les clients sont plus volatiles et les entreprises sont sur des marchés d'abondance.

Pour survivre, les entreprises doivent être plus flexibles et novatrices. Elles ont besoin d'anticiper les changements et d'explorer d'autres pistes en développant de nouveaux modèles économiques.

Le cabinet BCG (Boston Consulting Group) a identifié 7 catégories de business model à partir de cette représentation synthétique :


 
-     le modèle "low cost "(exemple : Tata et Ryanair)
-        le passage du produit aux services (vente à la consommation) (exemple : GE)
-        le modèle  "Intégration / Orchestration" (exemple Zara et Nike)
-         la distribution directe (exemple : Nespresso et Ing-Direct)
-         le "Gratuit ou presque" (exemple : Gillette et Vélib')
-         le "Ouvert"  (exemple : Linux)
-         le modèle "Information et transaction" (exemple : ebay)

Quel sera votre prochain “business model” dans ce monde agité ? Les entreprises de demain seront celles qui se réinventent régulièrement.



“Changez avant d’y être obligé.” Jack Welch