Who's Who



Les clients achètent pour gagner en confort, ou pour résoudre un problème, ou pour les deux à la fois.

Productivité et développement informatique

Régulièrement, j’entends dire qu'il faut améliorer la productivité des informaticiens mais pouvons-nous parler de productivité pour le développement de logiciels ?
Pour pouvoir répondre à cette question, il est nécessaire de définir les notions de productivité et de développement logiciel.

La productivité du travail est un ratio calculé sur le nombre de réalisations produites par rapport au nombre d'unités de temps effectués pour ces réalisations.

Pour le développement logiciel, nous pourrions avoir :
  • le nombre de lignes de code développées en une heure
  • le nombre de fonctions développées en une journée
  • etc

Ces ratios peuvent en effet être intéressants mais ils restent assez limités car ils ne prennent pas en compte la notion de qualité ni celle de la valeur. Nous pouvons voir la valeur sous différents aspects comme la valeur de l'unité de temps (exemple extrême : coût d'un développeur en Inde par rapport un développeur à Paris) ou la valeur des fonctions développées pour l'utilisateur.

De plus, le développement ne se résume pas à écrire des lignes de codes. Un développeur devra réfléchir un minimum en termes de réutilisation, d'optimisation et de robustesse pour réaliser la fonction qui lui est demandé. Il devra également documenter son code (quelle est la norme?) et faire quelques tests pour s'assurer du bon fonctionnement de son code.

Si nous réfléchissons à ces tâches, nous pouvons constater que nous ne sommes pas dans un environnement vraiment adapté pour mesurer la productivité. Le développement logiciel est plus proche de l'artisanat que de la production de masse où la division du travail et la spécialisation sont reines.

C'est pour ces raisons que je préfère parler d'efficacité que de productivité pour l'informatique. Les éléments de mesure pour contrôler l'efficacité du développement sont la qualité, le coût et le délai.
Si l’objectif d’augmenter la productivité est d’améliorer les délais, je pense que pour le développement, il faut s’orienter vers d’autres voies.
Pour améliorer les délais de développement (et non la productivité), il existe quelques pistes :
  • éviter le multitâche : même si la génération Y (salariés nés entre 1982 et 2001) excelle dans ce domaine, le multitâche est une source de temps gaspillé. Le fait de passer d'un dossier à l'autre est une perte de temps. A chaque changement, il faut se remettre en mémoire où nous en étions.
  • éviter de multiplier les interactions entre les individus. Plus il y aura d'interactions entre les développeurs, plus il y aura de pertes de temps et d'incompréhensions. Les développeurs doivent être responsables de bout en bout de leurs développements.

    Ou utiliser les principes de la chaîne critique (voir : Comment respecter les délais sur un projet ?)

Et vous, quelles sont vos méthodes ?

"Le travail est si bien divisé que l'un travaille et que l'autre récolte." Lanza Del Vasto

Who's Who



"Quelqu'un m'a dit un jour qu'améliorer la rentabilité d'une entreprise peut se faire de deux manières. La première consiste à réduire les coûts et la seconde, à augmenter le chiffre d'affaires (en maitrisant les coûts bien entendu)."  Leen Zevenbergen - extrait de "Brûle ta cravate et danse".



Choisir la bonne carte




"Beaucoup de gens, peu d'idées, et comment faire pour nous différencier les uns des autres." Milan Kundera

Faire renaître la Boîte à Idées

La Boîte à Idées



Voir l'Article de juillet 2009

"Les entreprises qui survivront demain, sont celles qui encouragent la créativité d'aujourd'hui." Maurice Zeldman


Le mouvement perpétuel d’une DSI

Le travail d’une DSI consiste à construire le système d’information de demain tout en faisant fonctionner celui d’aujourd’hui.

Pour concilier ces deux objectifs, nous avons les projets pour construire le futur et la maintenance pour faire fonctionner les systèmes actuels. Ces deux éléments évoluent dans le temps pour passer de l’un à l’autre. Une fois finalisés, les produits ou les services créés par les projets feront partie du patrimoine de la maintenance. Et par ailleurs, les utilisateurs auront de nouveaux besoins. Il faudra aussi lancer de nouveaux projets pour s’aligner sur leurs exigences. Les utilisateurs ne sont pas les seuls à être à la source des projets : contrainte légale, coût élevé de la maintenance, etc

Nous pouvons schématiser ce système par une roue :


L’autre point intéressant dans ce système est de connaître la répartition des coûts d’une DSI entre le fonctionnement du système et les projets et également de suivre cette répartition dans le temps.

De cette manière, vous pourrez voir quelle est la part de votre budget que vous consacrez au futur système et celle que vous allouez à son fonctionnement actuel. Si vous regardez ces données brutes, vous constaterez que votre roue va grossir au fil des années.

Pour voir si cette évolution est saine, il faudrait la comparer avec l’évolution de l’activité de l’entreprise en termes de CA ou de marge. Ces données vous permettront de savoir si votre stratégie créée de la valeur ou non. Les projets que vous engagez devraient vous permettre soit de diminuer ou de maintenir le coût de la maintenance, soit d’augmenter l’activité de l’entreprise.

Et vous, quelle méthode utilisez-vous pour mesurer votre efficacité ?


« Vos investissements d’aujourd’hui seront vos dépenses de demain. »





La pomme est en deuil



Guy Kawasaki vous offre son livre The Macintosh Way.

Agence tous risques

Pour moi, le moyen le plus sûr de réussir un projet est de gérer les risques qui y sont liés. Si nous prenons le triptyque "Coût, Délai et Qualité " (ou exigence) comme critères de réussite d'un projet, le chef de projet devra s'assurer de respecter ces critères tout au long du projet avec une certainement tolérance.
Pour respecter ce triptyque, la difficulté réside dans la prise en charge des liens interdépendants entre ces critères. Si vous augmentez les délais ou la qualité, les coûts vont augmenter. Si vous diminuez le délai, vous augmentez les coûts et/ou la qualité. Etc.



Le seul moyen de maîtriser ces éléments est  de prendre en compte les risques et les opportunités.
Vous me direz que la gestion des risques fait déjà partie des techniques de base pour gérer un projet. C’est vrai mais je pense qu'elle est sous-estimée et sous-exploitée dans les projets. Le “kit de survie du bon chef de projet” dit qu’il faut gérer les risques mais la plupart du temps, nous l’occultons ou nous le faisons à la légère ce qui engendre le faible taux de réussite des projets.
Pour rappel, l’objectif de la gestion des risques d’un projet est de minimiser les risques probables et de maximiser les opportunités potentielles.

Pour minimiser les risques probables, vous pouvez vous poser les questions suivantes :
-         Comment pouvons-nous réduire sa probabilité d’apparition ?
-         Comment pouvons-nous réduire la gravité de ses effets ?
-         Comment pouvons-nous réduire la probabilité des risques non détectés ?

La partie opportunité est souvent oubliée dans la gestion de projet car nous pensons qu’il n’en existe pas. Pour vous faire changer d’avis, je vais vous donner un exemple : si vous gagnez du temps sur une des tâches du chemin critique, comment allez-vous gérer cette opportunité ?

La gestion de projet est un pari sur l’avenir qui comporte des incertitudes donc pour vous assurer contre elles, vous pouvez appliquer sérieusement la gestion des risques.

« J’adore quand un projet se déroule sans accroc. »

Dessiner pour trouver des solutions - Livre

Notre métier d’informaticien consiste à trouver la meilleure solution en termes de qualité, de coût et de délai pour répondre aux problèmes et aux besoins de nos utilisateurs. Pour vous aider dans cette démarche et obtenir le saint Graal, je vous conseille le livre “couteau suisse” de Dan ROAM : "Convaincre en deux coups de crayon".


J’aime assez son idée car elle est en décalage avec notre monde où tout est numérique.
Sa méthode se base principalement sur le dessin et utilise la technique du questionnement par  "Qui/Quoi", "Combien", "Où", "Quand", "Comment" et "Pourquoi".
Trouver des solutions en s’amusant, c’est génial, non ?

 "Des chercheurs qui cherchent, on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche ..."