Changer de vision sur l’échec

En deux semaines, je suis tombé par hasard sur deux initiatives pour changer les mentalités à propos de l’échec en France. Je ne sais pas si la peur de l’échec est liée à notre culture mais elle est un frein à la prise de risques et un manque d’engagement sur des projets.

"The failcon" sont des conférences pendant lesquelles des personnes expliquent leur(s) échec(s) et la façon dont ils envisagent de rebondir vers le succès.

« Grandeurs et misères des stars du Net » de Capucine Graby et Marc Simoncini :
Dans ce livre, six patrons français de sociétés ayant généré de grandes réussites nous livrent leur vision de l’envers du décor de leur réussite. Avant de connaître le succès dans les affaires, ils sont passés par des échecs (parfois retentissants)...


« L’échec est le fondement de la réussite. » Lao-Tseu

Le management OpenSource


En parcourant le magazine Management d'Octobre, j'ai découvert un article sur Red Hat et sa manière de gérer ses équipes mais également la communauté (les bénévoles). Je vous invite à lire cet article qui pourrait vous donner des idées. Les points essentiels de leur management sont :
  • l'autonomie : les développeurs peuvent chosir de travailler chez eux
  • l'écoute : une "mailing list" permet de faire remonter les doléances à la direction
  • la séduction : Red Hat va jusqu'à adapter ses projets pour attirer les codeurs bénévoles
  • le respect : des bénévoles "maltraités" pourraient partir, voir créer un projet concurrent.
Quand je vois la qualité des logiciels OpenSource, je me dis qu’il y a sûrement des enseignements à apprendre des organisations qui les développent. Ces logiciels sont pourtant développés par des équipés mixtes (interne et externe), de cultures différentes, éloignées géographiquement et avec des niveaux de compétences différentes. Il serait certainement très intéressant de comparer le type de management classique et celui-ci de l’OpenSource sur le développement d’un logiciel en mesurant la qualité du produit fini, la durée du projet et le coût.
Par exemple pour constituer l’équipe, nous serions déjà sur des modes opposés. D’un côté, le manager sélectionnerait ses meilleurs éléments et de l’autre, une personne de l’équipe devrait vendre l’idée à ses collègues pour qu’ils adhèrent librement au projet.

En attendant de voir un jour ce type de comparaison, nous pouvons toujours les étudier et en tirer des enseignements pour les appliquer ailleurs.



« La vie est courte et les réunions peuvent être longues. Ne gâchez pas votre vie. » Jo Owen

L'organisation matricielle expliquée.



Une organisation matricielle est un type d'organisation où des personnes sont regroupées en fonction de compétences communes ; elles sont affectées sur des structures transverses pour réaliser un projet, un produit, etc.

L'organisation matricielle est souvent représentée par une matrice bidimensionnelle avec une dépendance hiérarchique et une dépendance fonctionnelle.

Ce type d'organisation n'est pas toujours aisé à comprendre et à faire fonctionner car nous avons deux dépendances et donc deux responsables (qui s'occupe de quoi, pour quel objectif). Et pourtant, nous avons été élevés sur modèle.

Oui, vous m'avez bien compris. Pendant notre enfance, nous avons été élevés sur un modèle matriciel avec nos deux parents. Pour autant, ce n'est pas toujours une réussite. A mon sens, pour offrir un bon environnement de développement à nos enfants, il faudrait :

D'une part que les parents partagent une vision et des valeurs communes pour l’éducation de leurs enfants. En effet, si ces conditions de base ne sont pas présentes, il y aura plus souvent des conflits au détriment des enfants que de compromis et d'accord.

L'autre point important, c'est une répartition claire des tâches et des responsabilités des parents pour éviter les failles du système bicéphale. Dans le cas contraire, les enfants pourraient s'y engouffrer avec plaisirs.

Alors pourquoi avons-nous toujours du mal avec ce type de modèle ? Pour les même raisons que certains parents :
·             Visions et valeurs différentes entre les managers
·             Responsabilités mal définies entre les managers
·             Pas assez de bon sens


Et enfin pour que l'ensemble fonctionne, il faut des enfants modèles :-)

« Beaucoup de gens cherchent plus à garder leur travail qu’à faire du bon travail. Si vous faites partie de la première catégorie, votre vie n’a pas de sens. Si vous appartenez à la seconde, continuez ! » George Lois

Apple est mûr, je vous laisse deviner la suite ...


Apple est une société formidable et innovante. Il est difficile de la ranger dans un secteur d’activité car ces dernières années, elle est devenue incontournable sur plusieurs marchés : téléphonie mobile, ordinateurs (et tablettes), plateformes applicatives et distributeurs numériques (musiques, livres, vidéo).

- Apple est certainement la société la plus rentable dans l’industrie du PC,
- Apple est devenu le leader de la vente de musique en quelques années,
- Apple avec l’Iphone génère 48% des profits du secteur de la téléphonie portable,
- Apple avec l’App Store est devenu le premier distributeur de logiciels.

Cette société a su réinventer certains secteurs pour en devenir le leader mais aujourd’hui, elle nous montre quelques signes d’essoufflement ou un manque d’inspiration.

Le premier évènement significatif et sûrement déclenchant est la disparition de son visionnaire Steve Job.
Puis, nous avons des procès contre un de ses concurrents (et fournisseur : le ver est-il dans le fruit ?) pour protéger ses innovations. En général, si vous allez en justice, la situation est perdante-perdante même si un gain est obtenu à l’issue du procès. Quand on protège ses acquis, on travaille moins sur son avenir.
Et enfin, la sortie de l’iphone 5 ne ressemble pas à une révolution. Certes, l'Iphone 5 apporte des améliorations (taille et poids) mais elles restent mineures (dommage pour ses 5 bougies !).

 « Apple : nous, c’est la pomme ; vous, c’est la poire. » Canal+ / Les guignols